miércoles, 18 de mayo de 2016

CRISE AU BRÉSIL

Par : José Domingos Barão
 23 Abril 2016



Mon père a gagné son pain comme cueilleur de latex sur les arbres à caoutchouc. Moi aussi, depuis tout petit, j’ai appris à travailler dur. Dans les rues de Caitaú et de Tefé, deux petites villes d’une région éloignée de l'Amazonas,  j’ai vendu des bananes, des sucettes glacées et du pain. D’une année à l’autre, mes 13 frères et moi avons « mendié » nos droits à l'éducation, au travail et à la santé. Ces droits nous avaient été volés par les politiciens qui, depuis toujours, ont fait la pluie et le beau temps au Brésil. Jusqu’à il n’y a pas très longtemps, ces droits étaient totalement ignorés.

Beaucoup d’enfants provenant de familles appauvries comme moi, ont dû quitter leurs parents, leurs amis et leur humble foyer pour aller tenter leur chance à Manaus, la capitale de l'Amazonas. Forcés de vivre sous le toit des autres, nous avons été humiliés, nous avons souffert de la faim, nous allions  à l’école en marchant à pied pendant des heures, car nous n’avions pas de sous pour le bus. Pour manger, nous n’avions bien souvent que les restes de biscuits, de fruits ou de jus que des compagnons de classe laissaient parfois traîner sur les tables.  C’est de peine et de misère qu’un certain nombre d’amis ou de jeunes de ma parenté ont réussi à finir leurs études secondaires. Plusieurs, cependant, n’ont pas eu cette chance. Les uns ont été avalés par le monde du crime, d’autres sont morts de la drogue et la plupart ont fini victimes d’une société capitaliste qui exclut ceux qui ne lui sont pas utiles.

Moi et 54 millions de Brésiliens, nous avons de très bonnes  raisons de rappeler ce que l’ex-président Lula a fait pour notre pays... Le Brésil, enlisé dans sa dette avec le FMI, n’avait pas le respect de la communauté internationale. Aux yeux de celle-ci nous étions simplement le pays du Carnaval (une  vulgaire extravagance, selon eux !) et le pays du football.

Quand  Lula est arrivé au pouvoir, la différence s’est fait sentir peu à peu. Des changements radicaux se sont introduits chez les plus pauvres. Grâce au programme « Université pour Tous » (Prouni), plus d'un million d'étudiants ont eu droit à des bourses d'études,  intégrales ou partielles.  Au cours du troisième mandat de Lula, le « Système d'Élection Unifié » (Sisu) a ouvert les portes de l’université à 119 000 nouveaux élèves. Dans mon État de l'Amazonas, la création de nouvelles universités publiques a permis à la classe défavorisée, aux Noirs et aux handicapés, d’avoir accès à une éducation supérieure et de se qualifier pour de bons emplois.

Pour intégrer les rangs de la police, militaire, civile et fédérale,  des concours publics ont été tenus (une première dans l’histoire de notre pays!). Plusieurs amis ont pu ainsi décrocher un poste de policier. D'autres aussi, toujours par concours, ont pu se tailler une place en éducation, en sciences, en technique et autres domaines. Et je ne parle pas des autres politiques qui ont été mises de l’avant partout dans le Brésil pour aider des millions de gens à sortir de la pauvreté.

Comme ailleurs dans le monde,  la corruption est un cancer au Brésil. Je ne mettrais pas ma main au feu pour Lula, pour Dilma ou pour quiconque est soupçonné de fraude. Je ne jugerai personne dont la culpabilité n’aura pas été dûment prouvée par l’enquête présentement en cours. La vie des Brésiliens, surtout les plus pauvres, est énormément affectée par cette malhonnêteté qui contamine presque toutes les sphères de notre société. Mais si la crise s’est aggravée,  on peut l’attribuer  en grande partie au  pouvoir législatif qui, depuis presque deux ans déjà,  paralyse notre pays par un travail d’obstruction systématique.

Lula et Dilma ne sont pas des saints. Si, en justice, ils sont  trouvés coupables de quelque crime, ils devront subir les conséquences prévues par la loi. Il est triste, cependant,  de voir comment une bonne partie de la jeunesse se laisse influencer par des médias partisans. Il y en a plein de nos jours  au Brésil. Ces médias ne sont pas étrangers à des coups d'état antérieurs, ils manipulent les nouvelles, sont impliqués dans les scandales du football, et sont reconnus pour un manque flagrant d'éthique dans leurs programmes de télévision. Ils crucifient leur prochain pour une poussière dans l’œil sans remarquer la poutre qui bouche leurs propres yeux.  
Je ne suis pas membre du PT (Parti des Travailleurs de Lula et Dilma). Je ne fais pas de politique. Je ne dépends pas de la politique pour vivre. Mais je ne peux quand même pas oublier que c’est grâce aux politiques du gouvernement de Lula, qu’aujourd'hui le Brésil envoie des corrompus en prison, et que la police fédérale est autorisée à faire enquête même sur le Président de la république. Grâce à Lula, un ministère de l’Intérieur (pas toujours fiable, hélas) a été institué pour veiller à ce que les lois soient respectées. Et c’est aussi grâce à lui que les Brésiliens et les Brésiliennes ont le droit de protester publiquement sans se faire arrêter et se faire tabasser par la force militaire, comme c’est souvent le cas, ici,  en Afrique.

Chose certaine c’est que je ne suis ni une bourrique ni un aveugle. On ne viendra pas me convaincre qu’une minorité n’est pas en train de mettre en œuvre un véritable coup d’état politique au Brésil. Je ne cèderai pas au sectarisme de ces gens qui, par leurs manigances et leurs magouilles,  utilisent leur siège au parlement pour s’emparer du Gouvernement en se faisant fi du  vote populaire. Je ne peux accepter que des personnes sans morale, qui n’ont aucune éthique pour juger qui que ce soit, passent pour être des « sauveurs » de la patrie.
Je ne peux pas accepter que, suite au spectacle honteux du 17 avril, un clown vienne rire de nous  et se moque de ses  propres collègues du Congrès alors qu'il a mangé lui-même dans la même assiette qu’eux. Humainement je ne peux juger personne qui n’ait pas eu d’abord la possibilité de prouver son innocence en justice. Je ne suis marié à personne. Que Dieu bénisse le Brésil. Qu’il bénisse notre peuple humble et simple qui s’en remet à  Dieu.

                                                             José Domingos Barão


23 Abril 2016

Traduit du portugais par E.R. 

lunes, 9 de mayo de 2016

CRISE NO BRASIL




Filho de seringueiros, desde criança meus país mim ensinaram a trabalhar na rosa, vendendo banana, picolé e pão nas ruas de Caitaú e Tefé (pequenas cidades) do estado do Amazonas. Comigo, 13 irmãos, "mendigando" ano após ano, os nossos direitos à educação, trabalho e saúde que eram roubados e ignorados por políticos que sempre controlaram o Brasil no passado não muito distante.
Muitos dos filhos de famílias humildes, assim como eu, tiveram que deixar seus familiares, amigos, e os seus humildes lares para arriscar uma vida melhor na capital do Amazonas - tendo que si humilhar nas casas dos outros, passando fome e caminhando a pé por horas para poder chegar na escola por não ter dinheiro para pagar transporte público. Quando comia algo, eram sobras dos colegas de clase que vinham às vezes com algumas bolachas doce , frutas ou sucos.
Com muita dificuldades, uma parte de meus amigos e familiares, terminaram seus estudos secundários. Algunos, por falta de oportunidades e educação, entraram no mundo do crime. Outros, morreram vítimas das drogas e de nossa sociedade capitalista e excludente.
Quando o Governo Lula veio, pouco a pouco, fomos sentindo a diferença. É inevitável dizer que não teve mudanças radicais nas vidas dos mas humildes. Mais de um milhão de alunos tiveram acesso a bolsas integrais e parciais de estudos do Programa Universidade para Todos (Prouni). Além disso, segundo o Ministério de Educação (MEC), 119 mil novos alunos se matricularam em universidades por meio do Sistema de Seleção Unificado (Sisu) já no terceiro ano de mandato do presidente Lula. No amazonas foram abertas novas universidades públicas., dando assim, oportunidades para as pessoas de clase baixa,negros e deficientes físicos ter educação e oportunidade de emprego.
Concurso públicos, como polícia militar, civil, federal foram abertos com muito mais frequência que nunca em nossa história. Muitos de meus amigos conseguiram vagas na polícia. Outros, em concursos públicos na areia de educação, técnica, química, cientifica etc. Sem contar o que ele fez em todo o Brasil pelos os pobres e desfavorecidos.
Não posso negar que a corrupção é um câncer no Brasil assim como no mundo inteiro. Não posso ser hipócrita para colocar minha mão no fogo por Lula , Dilma o quem quer que esteja sendo investigado por corrupções. Não posso julgar-los antes que as investigações diga que os mesmos sejam culpados provando com provas concretas os seus crimes. Não posso negar que a vida dos Brasileiros, principalmente dos mais pobres, estão sendo afetada por toda a roubalheira que si instalou em quase todas as esferas de nossa sociedade.
Uma grande parte dessa crise, tem como culpados o poder legislativo que paralisou o nosso país já a quase dois anos.
Eu, assim como 54 milhões de Brasileiros, temos motivos para lembrar o que o ex-presidente Lula fez pelo o nosso País. O Brasil, era um país desrespeitado internacionalmente e atolado em dívidas no FMI. Éramos simplesmente o País do carnaval (conhecido internacionalmente como uma festa vulgar) e do futebol. Não digo que nossos governantes são santo e não tem participação em possíveis corrupções . Dilma, assim como o Lula, estão sendo investigados e si for comprovado suas culpas, que Deus tenha misericórdia deles, mais é inevitável que não paguem pelo o seus erros.
Mim entristece ver uma parte de nossa juventude (possivelmente sendo influenciados pela a mídia partidária que temos hoje no Brasil e que tem um histórico de participação em golpes de estado, manipulações de notícias, corrupções no futebol e falta de ética em seus programa de TVs), crucificado o próximo e esquecendo te tirar o cisco do próprio olho.
Não sou petista. Não sou político. Não dependo da política para sobreviver. Mais não posso esquecer que foi graças às políticas do governo Lula, que hoje, o Brasil tá botando corruptos na cadeia, a polícia federal tendo liberdade para investigar inclusive o próprio presidente da república. Um ministério público (ainda que com um pouco de desconfiança) livre para fazer com que a lei seja obedecida. Homens e mulheres tendo o direito à protestos e livres de serem presos e espancados pele a junta militar como acontece aqui na África.
Uma coisa eu posso afirmar, não sou burro. Não sou sego. E não mim deixarei levar pela a minoria de que não estar tendo um golpe político no Brasil. Não mim dobrarei diante da intolerância de pessoas que usam de seus poderes políticos para chegar ao poder sem o voto do povo, de uma forma enganosa e corrupta.
Não posso aceitar que pessoas sem moral ética para julgar ninguém, si passe por o "salvador" da pátria. Não posso aceitar que um palhaço ria de nossa cara e faça piadas dos seus próprios companheiros de congresso depois da vergonha que eles nos fizeram passar no domingo 17 de Abril tendo ele, comido do mesmo prato. Não posso em minha condição humana julgar ninguém sem que antes seja comprovada judicialmente os seus envolvimento em crimes de corrupções. Não sou maria vai com as outras. Deus abençoe o nosso Brasil, o nosso povo humilde, simples e temente a Deus..

                                                        José Domingos Barão

 23 Abril 2016

lunes, 23 de abril de 2012

DO SAGRADO AO RACIONAL


                                        

Muitos de nós, nascemos dentro de um mundo sagrado, nadando em un mar de água benta. A religião estava presente até mesmo no mais pequeno recanto das nossas vidas. Nós éramos piedosos, devotos, supersticiosos, crédulos.  Éramos bons rapazes. Éramos também místicos. Nós sublimávamos tudo. O mau, a bagunça, as desgraças sempre vinham dos nossos pecados.

Nós tínhamos que lutar contra o pecado que existia em nós e ao redor de nós, nos disciplinar através do sacrifício, da força de vontade pessoal, até pela violência e também pelas orações e missões.

Às vezes, a gente resmungava  um pouco, mas nossas rebeliões não eram duradoras. Nós acreditávamos em um Deus infinitamente bom, mas nós também acreditávamos que estávamos absolutamente não merecedores de sua bondade. Nós tínhamos que lutar incessantemente para nos tornar digno dele.

Nada nunca era demais bonito ou demais grande para o nosso Deus. É por isso que nós lhe construíamos igrejas em todos os cantos. E lhe entregávamos nossas vidas sem vacilar. Nós enchíamos seminários e conventos, nos comprometendo com fervor a uma vida de austeridade, de oração, de dom de nós mesmos.

Nós nos sentíamos sortudos e privilegiados por ter conhecido este caminho de salvação que nos havia sido revelado e que permanecia oculto às outras nações… e suspirávamos pelo momento em que todos os povos da terra que "jaziam nas trevas e na sombra da morte"  tivessem a sorte de compartilhar nosso tesouro.

Quando nós estávamos ainda na etapa da sobrevivência esta visão da vida era, ao mesmo tempo, difícil e reconfortante. Nós sabíamos as regras. Nós sabíamos o que se esperava da gente. Nós éramos os herdeiros das alegrias do céu na medida em que nós nos empenhássemos, em que nós aceitássemos a realidade que nos esmagava e em que nós a enfrentássemos com coragem e resignação. Qualquer pessoa que contestasse este modo de ver as coisas, era mau.

Em seguida, emergiu muito delicadamente a razão. O desenvolvimento da indústria e da ciência, o crescimento das cidades e as mudanças sociais nos fizeram compreender que havia outras maneiras de ver, fazer e pensar. Que, de alguma forma, um poderia ser o mestre do seu propio destino, dono de forjá-ló, de construí-ló. Que talvez existia alguma forma de se libertar desta vida dura que nos amarrava à terra e nos condenava a aceitar obrigações duras.

Então, nós nos abrimos a uma nova maneira de ver. Era o homem somente um impotente, um mau, um culpado, um instrumento do destino, um brinquedo nas mãos de um Deus infinitamente exigente e até mesmo vingativo...?

Descobrimos que éramos simplesmente ignorantes. E assim, começamos a tarefa de entender, depois de explicar e finalmente de conciliar tudo. Da religião e de Deus, ou nos livrávamos deles ou os fazíamos mais razoáveis, compreensivos e mais humanos.

De repente nós redescobrimos Jesus como um ser humano e ao mesmo tempo começamos a ser responsáveis pelo nosso destino. As luzes da razão e da ciência que nós tínhamos mais ou menos desprezadas, tinham se tornado nossa salvação.

Jesus já não era um Salvador diante do qual devíamos nos ajoelhar mas sim um companheiro de caminho nas nossas buscas. Era a primavera da liberdade. Um vento libertador soprava sobre nós. Já não tínhamos outro dono, a não ser nós mesmos.

Nós chegamos até aqui. Será que nós temos que voltar para trás? Não. Ficar onde estamos?

Eloy Roy
Tradução de José Domingos Barão Damasceno

sábado, 14 de abril de 2012

Jesus A.C. (antes do Cristo)




                                                                                      Por Eloy Roy

Os grandes títulos divinos que damos a Jesus nos deslumbram tanto que nos deixam apenas com a sombra do homem que ele foi e continua sendo.

Para mim, antes de ser Cristo, Senhor ou Filho de Deus, Jesus é o homem dos lírios do campo, dos montes, dos peixes, das ovelhas, das multidões e dos pobres. É o homem livre, que não se permite ser amarrado pelas tradições e leis de seu povo, ainda mesmo aquelas que levam o selo de todos os direitos reservados a Deus.

A Jesus, pouco se lhe dá, por exemplo, enraivecer a toda a sociedade dos justos ou de machistas de seus tempo ao se rodear de mulheres e andar publicamente com elas e com pecadores.

Ele é o homem que se afasta da tribo, do clã, da família e da autoridade religiosa de seu povo. Com carinho, obedece a Deus como seu Pai bem amado, mas para as autoridades da terra não é mais que um homem desobediente e rebelde.

É famoso por sua mansidão, sua humildade, sua paciência e inesgotável compaixão, mas também por seu sentido de justiça e por seu espírito crítico, provocador, livre e libertador.

Arruma inimigos com facilidade e briga com eles, mas não os odeia. De fato os ama... a seu modo.

Jesus é pobre, mas anda como se não lhe faltasse nada. Encantam-no a simplicidade, a liberdade, a amizade e a alegria. Apesar das confusões que ocorrem por sua causa, sabe desfrutar da boa vida quando a encontra. É um caminheiro infatigável. Gosta de caminhar, gosta da pesca, das comidas do interior, dos casamentos, dos banquetes, das flores que não tecem nem fiam. Ama a terra e ama o mundo... Abre e não fecha. Dá voz aos que não se animam a falar.

O segredo da inteligência, da liberdade, do poder de Jesus, da raiz de sua grande capacidade de amar – apesar e contra tudo – lhe vem de Deus, a quem não vacila em chamar carinhosamente de “Abba”. Este Deus de Jesus não é uma destas definições que saem de algum dicionário de dois quilos: é Alguém. Alguém que vive nele e que o enche. Alguém que praticamente se confunde com ele, que ama, fala e atua por meio dele.

No final Jesus é rejeitado por isso: por ser a testemunha de um Deus demasiadamente parecido com ele. Um Deus que não respeita escrupulosamente todas as regras da religião. Eles o matam por romper os esquemas oficiais e por transtornar deste modo deste modo a tranquilidade espiritual das pessoas piedosas e a “paz” e sua nação.

Mas mesmo na cruz Jesus de modo algum se arrepende do que fez. Não se retrata, não pede desculpas, não pede perdão. Ainda neste momento extremo continua confiando na justiça de Deus, antes que na dos sacerdotes que o condenam. Perdoa a seus algozes e de nenhum modo lhes dá razão.

Este Jesus continuaria a falar muito fortemente aos jovens e a muita gente hoje se não houvesse sido colocado tão acima do humano. Se não o tivéssemos desencarnado tão rapidamente para coroá-lo Filho de Deus, Cristo e Senhor.

Se não nos tivéssemos apressado tanto em fazê-lo Deus, antes de haver usado todo o tempo necessário para mostrar tudo o que Deus podia fazer por meio dele, quando ele se conformava simplesmente em... ser humano.

Sim, creio que Jesus está “assentado” à direita de Deus. Creio que ele venceu a minha morte e a de toda a humanidade. Mas creio também que, semelhante ao jovem Davi, ele gostaria muito que lhe tirássemos de cima a pesada armadura real de que o revestimos para voltar a nós tal como se apresentou ao mundo há dois mil anos: um homem profundamente humano, animado por uma fé ilimitada em Deus e em cada um de nós, que, todos os dias, com os olhos postos no Reino, caminha com alegria ao nosso lado, partilhando conosco seu próprio sopro de vida. 
Tradução de Sérgio Marcus Pinto Lopes.

NA PELE DO OUTRO


"Não julgue as pessoas antes de ter andado duas luas em seus mocassins"

                                 Provérbio americano nativo




Por Eloy Roy



Se Israel se pusesse na pele dos palestinos e se os palestinos na pele dos israelitas, em seguida viria a paz. Se as igrejas fizessem o mesmo entre si, muitas muralhas cairiam ao chão e elas chegariam a ser uma grande fonte de inspiração para o mundo.



Se os empresários se pusessem na pele de seus empregados e os empregados na de seus patrões, haveria menos greves e ninguém choraria. Se o homem se acostumasse a se por no lugar da mulher e a mulher na do homem, a vida seria mais linda nos lares e assim em todo o planeta.

Se simplesmente nos falássemos procurando sinceramente nos colocar na pele do outro, nos compreenderíamos melhor e, quem sabe, acabaríamos nos amando. A cada vez que alguém espera que o outro dê o primeiro passo, faz mal a si mesmo. Cada vez que alguém se preocupa primeiro em ser compreendido antes de compreender, comete um equívoco.

Os psicólogos chamam ao fato de alguém se por na pele do outro “ter empatia”. 

Deus se pos na nossa pele e isto foi a encarnação, até o extremo da cruz. Agora Ele espera que nós também nos ponhamos em sua pele, até ao ponto de amar o mundo como Ele o amou.

Os missionários geralmente fizeram grandes coisas, muitas absolutamente magníficas, mas outras tristes de fazer chorar. A cada vez que se equivocaram foi porque se esqueceram de por-se na pele dos povos que buscavam iluminar. Hoje a missão consiste em recuperar o tempo perdido.

Antes de decidir sobre o que seria bom para os pobres, para as pessoas homossexuais, para aquelas se submetem a abortos ou para aqueles que exigem a eutanásia, seria importante conhecer ao menos uma destas pessoas e escuta-la profundamente. No final talvez a gente se perguntasse se verdadeiramente tem o direito de decidir por elas.

Com o samaritano que desce de seu animal, toma o ferido nos braços e o coloca sobre ele, Jesus nos ensina a não olhar o outro desde cima, desde nossa suficiência, mas a descer de nossa torre, a nos tornarmos próximos do outro, a alçá-lo ao lugar onde estamos e a caminhar a seu lado, muito simplesmente. Agir assim também com os ateus, com as pessoas de outras religiões e com todo mundo.

Busca-se todo o tipo de espiritualidades. Colocar-se no lugar do outro, por-se em sua pele, é uma delas. Chama-se “espiritualidade da encarnação”. Esta foi a espiritualidade de Jesus.

Traduzido por Sérgio Marcus Pinto Lopes.